Programme du stage
- Préparation : Du petit épeautre, de l’orge, du riz complet ou mi-complet, millet, quinoa, avoine, sarrasin, kacha, maïs.
- Couscous, boulgour, polenta.
- Galettes, crêpes, gaufres salées.
- Les différentes légumineuses.
- Les concentrés en protéines végétales : Seitan, tofu, tempeh, natto, et aussi fallafel, panisse.
- Utilisation du misos maison non pasteurisés de qualité. □ Tamaris et shoyu.
- Les graines germées.
- Les sauces légères
- Faux-mage aux graines de lupin ou de tournesol, une alternative au fromage.
- Les différentes cuissons (à l’étouffée, vapeur, blanchie, friture légère dont tempuras, four, wok).
- Les différentes soupes et veloutés.
- Crèmes de céréales, les condiments, le gomasio, les aromates.
- Croquettes avec des céréales, des légumes et des protéines végétales.
- Les légumes lacto-fermentés, les différents pickles.
- Desserts rapides sans sucre de canne.
- Les tempuras (beignets de légumes légers).
- Les graines de tournesol, courge, lin, noix, amandes, noisettes, chia. Les châtaignons.
- Les plantes sauvages de la saison.
- La cuisine minceur, sans gluten.
- La cuisson solaire (avec four).
- Préparer son bento (boîtes-repas).
Dates en 2024
- Du 18 au 21 mai
- Du 6 au 9 juillet reporté du 20 au 23 juillet
- Du 7 au 10 septembre
- Du 19 au 22 octobre
- Du 30 novembre au 3 décembre
Informations pratiques
Horaires
Du samedi au mardi de 9h à 14h
En pratique
Veuillez prévoir le nécessaire pour noter les recettes.
Participation
350€ (déjeuners compris)
Entretiens personnalisés
Si vous le souhaitez, en fonction de vos besoins, afin de vous aider à réformer votre alimentation, je suis à votre disposition pour une consultation et des entretiens personnalisés d’une heure, en ligne par WhatsApp ou sur place, sur rendez-vous.
Recommandations
Comme base alimentaire quotidienne
- Consommer le plus possible des aliments de la saison et de votre région (environ dans un rayon de 100km) ou identiques à votre zone climatique.
- Privilégier les végétaux de culture de plein champ. Les produits hors saison ou issus des régions tropicales consommés régulièrement ne permettent pas (à long terme) à vos cellules de s’adapter au climat européen. De plus, elles demandent beaucoup d’énergie pour être acheminées et stockées (facture écologique désastreuse).
Céréales : 20 à 40%
- Les aliments de base seront les céréales bios complètes ou mi- complètes. Elles sont nutritives et les plus populaires.
- Certaines comme le petit épeautre ne demandent pas d’arrosage et peu d’amendement. Elles poussent avec les pluies de l’hiver.
- Elles sont les plus généreuses et se multiplient exponentiellement : 1 grain de certaines céréales donnera 400 à 1000 grains environ la première année.
- Elles poussent dans toutes les régions du monde, sauf les régions désertiques et polaires.
- De plus, c’est une source de glucides complexes à assimilation lente, indispensable à notre métabolisme grâce à une glycémie stable qu’elles permettent.
- Sarrasin, millet, épeautre, blé ancien, orge, seigle, avoine, riz, maïs, amarante, quinoa, etc.
- De plus, leur prix d’achat est modeste. Elles sont une solution durable pour une alimentation saine de base.
- La répartition des récoltes est un problème. Plus de la moitié des récoltes sert à l’alimentation du bétail. Pour obtenir 1 kg de viande ou son équivalent en sous-produits animaux, il faut avoir donné environ 10kg de protéines végétales (céréales et protéagineux) ou son équivalent en nourriture à l’animal. Il utilise pour son propre métabolisme 9kg, et ne restitue que 1kg.
Légumineuses : 5 à 10%
- Lentilles, pois chiches, haricots, fèves, soja, lupin. En petites quantités, bien cuites ou germées, elles accompagneront les céréales. Consommées ensemble, elles permettent d’augmenter le taux d’acides aminés, de protéines. De plus, leurs cultures, en rotation avec celles des céréales, permettent de fixer l’azote atmosphérique dans leur système racinaire, ce qui profitera à la prochaine plantation.
- Elles favorisent l’aggradation du sol.
Légumes : 20 à 30%
- Ils seront de la saison et de la région, de culture de plein champ le plus possible. De ce fait, ils seront plus riches en minéraux et en vitamines.
- Tomates, aubergines, poivrons, haricots verts, courgettes (produits dans les régions méditerranéennes au climat plus chaud) ne devraient pas être consommés en dehors de la saison d’été.
- Il faut inclure régulièrement des petites proportions de plantes sauvages fraiches ou sèches. Sans oublier une proportion de graines germées et d’aliments lacto-fermentés (non pasteurisés) riches en enzymes, prébiotiques et probiotiques.
- Ils favorisent une meilleure flore et faune intestinale, et ils améliorent la digestion et l’assimilation.
Compléments
- Les graines oléagineuses. Sésame, tournesol, courge, lin, pavot, amandes, noisettes, noix… Elles sont riches en protéines et en matières grasses de qualité.
- Les algues riches en oligo-éléments, alginates aux nombreuses propriétés.
- Les concentrés en protéines végétales, tofu, tempeh, natto, miso, tamaris, falafel, panisse.
- Produits animaux en petite quantité 10 % du volume alimentaire environ, éviter les cumuls, les mélanges. Il est toutefois possible, sous conditions, de les remplacer par des protéines végétales et un complément en vitamine B12.
- Les graines germées riches en vitamines et enzymes de qualité.
- Les fruits de la saison seront consommés entre les repas.
- Éviter le plus possible le sucre (saccharose) et tout ce qui en contient au profit des glucides complexes.
- Supprimer tous les aliments manufacturés et industriels. Éviter ceux d’importation des pays tropicaux.
Assaisonnements
- Le sel non raffiné est l’élément indispensable. Pour les animaux herbivores, le sel est nécessaire dans leur ration alimentaire quotidienne. Les animaux carnassiers n’en ont pas besoin, car la viande dont le sang contient des minéraux en grande quantité.
- Le gomasio maison est le condiment indispensable pour ajouter sur les céréales cuites.
- Les huiles végétales de pression à froid sont importantes. Éviter d’ajouter régulièrement une huile crue sur des céréales cuites, car c’est un facteur acidifiant.
- La cuisson nous différencie dans l’alimentation de l’animal. Elle transforme ou détruit en fonction de son intensité.
- Le sel et le feu étaient considérés avec respect par toutes les traditions primitives.
- Dans les zones climatiques froides, on grille et on cuit les aliments plus longtemps. Plus d’aliments crus et de fruits dans les climats chauds.
- La mastication correcte est un facteur essentiel pour une bonne digestion et assimilation grâce à l’amylase. Beaucoup de problèmes digestifs n’y résistent pas.
- Mon conseil : éviter d’ajouter régulièrement de l’huile végétale crue (acidifiante) sur des céréales cuites, pour éviter une mauvaise digestion, préférer le gomasio (alcalinisant) ou son équivalent.
- Cette alimentation contient beaucoup de fibres, mais, attention, ces fibres doivent être correctement mâchées et insalivées, car elles peuvent irriter un système digestif affaibli.
- Il est important de cuisiner avec des produits frais au moins une fois par jour.
Une dernière recommandation, se nourrir avec gratitude et en conscience.